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4ème jour

4 ème jour dimanche : les complications

Les choses se sont alors accélérées.

Les internes de service sont arrivés à 2, ensuite l'expérience et la compétence ont fait que les soins

se sont bien enchaînés. L' infirmière de garde plus l'aide soignante ont été aussi mises à

contribution.

Bref j'avais fait un malaise vagal et une hémorragie. Je ne fais jamais rien à moitié !

Prise de tension tous les quarts d'heure, deux litres de liquide en perfusion (je ne sais pas la

composition), 2 prises de sang pour retrouver mon groupe sanguin (le dossier médical n'était sans

doute pas à disposition) et la pose d'une mèche dans l'anus sans anesthésie locale.....

Tout le reste de la nuit contrôle de la tension, toutes les 30 minutes puis toutes les heures.

Au petit matin l'équipe de nuit au complet est venue me voir très gentiment.

La journée commence doucement, l'équipe de jour me propose vers 9 heures un petit déjeuner léger.

La visite des docteurs (sans le professeur P.) suit. Ces derniers me demandent de ne pas manger et

de ne pas boire de la journée. J'en prends acte, mais je n'ai pas faim....seule la soif me taraude.

J'ai à nouveau des perfusions partout et de l'oxygène !

Dans la matinée un interne vient m'enlever la mèche posée cette nuit, il est originaire d'Amiens.

Nous parlons un peu, il semble vraiment aimer son métier.

En début d'après midi mon mari entre dans ma chambre (je suis encore seule), je ne peux lui parler

beaucoup. Il sait que la nuit ne fut pas bonne. La sortie n'est plus envisageable lundi, Jean-Pierre va

donc repartir sur Amiens pour diminuer les frais d'un séjour prolongé sur Clichy. L'ambiance est

plombée.

Vers 16 heures une dame vient partager la chambre avec moi, elle est originaire de l'Oise, mais vit

en banlieue parisienne depuis 30 ans...une Picarde comme nous, depuis 37 ans. Nous bavardons

tous les trois c'est plus agréable d'écouter les autres.

Il fait chaud, on met en route la colonne rafraichissante à côté de mon lit, cela me fait du bien.

Jean-Pierre doit prendre le train, il part donc vers 19 heures.

Ma collègue, Jeannine, n'a pas trop le moral. Elle a subi une plus grosse opération que moi et vient

finir celle-ci en enlevant demain sa poche.

J'espère que la nuit va être plus calme pour toutes les deux.

Je regarde un peu la TV pour m'endormir après le passage de l'équipe de nuit vers 22 heures 30.

Je ne sais plus à quel moment et pourquoi mais j'ai à nouveau avec moi l'équipe de nuit, mais du

service cette fois !

On semble hésiter à m'opérer de nouveau. Les échanges entre spécialistes font qu'ils vont tenter sur

place une intervention directe avec de l'eau glacée....je ne saisis pas du tout le problème mais je leur

fait entièrement confiance......et je serre les dents !

Je m'excuse car je monopolise encore toute l'équipe et perturbe la nuit de ma voisine.

Mais encore cette fois toute l'équipe médicale reste calme et agréable.

Une nouvelle mèche est enfin posée et la nuit suit son cours avec des contrôles réguliers.

Je ne me rends pas trop compte de mon état, je plane ! Les perfusions doivent sans

doute y être pour beaucoup. Je me sens faible mais je n'ai pas mal, j'ai simplement

soif. La punition est donc de m'interdire de boire, ce qui est le cas.

7

 

3 ème jour samedi : lendemain heureux de l'opération

La nuit fut bonne mais courte.

De nombreux contrôles ont eu lieu durant la nuit, tension, température....

Je suis sous perfusion avec des produits divers dont des anti- douleurs.

Les médecins passent, ils sont étonnés que je n'aie pas utilisé la pompe à morphine, on va donc la

retirer. Je peux ainsi me lever, j'ai mes deux « poches » sur le même portique à perfusion.

Leur prochaine visite sera donc pour demain matin.

Un déjeuner léger vers 12 heures. Je n'ai pas faim ! Je mange le yaourt et la compote.

A 14 heures, Jean-Pierre arrive. Il est surpris de me voir debout en forme. Je me promène dans la

chambre. Nous parlons tous les deux d'avenir, de voyages, des enfants.

Ceux-ci appellent pour annoncer leur installation au camping, tout va bien....sauf qu'en fin de

journée j'ai mal au ventre. Je vais souvent aux toilettes !

Mon époux part, il va marcher un peu et chercher un petit restaurant pour ce soir.

Je me retrouve à nouveau seule dans la chambre. J'écris un petit poème sur l'hôpital.

Le soir, je n'ai toujours pas faim. L'aide soignante me propose un yaourt bien frais, j'apprécie celuici.

Puis plus personne ne passe, j'entends des voix dans le couloir, des roulements de chariots, mais

nous sommes en WE et en période estivale.....plus de passage dans ma chambre.

Vers 21 heures, je me lève pour aller aux toilettes, en sortant je me sens mal. Je perds du sang en

allant à la selle.

Je transpire et j'ai la tête qui « tourne », j'ai alors ouvert la porte pour appeler une infirmière (en

effet j'avais constaté que lorsqu'on sonnait la réaction était très longue à venir), celle-ci, lorsqu'elle a

entendu le mot sang, est venue immédiatement !

L'équipe de nuit prend alors le relais.

Je suis passée par tous les sentiments aujourd'hui : joie, peur, douleur, fatalisme.

Fatalisme car en effet lors de mes précédents séjours en milieu hospitalier (2 fois)

les complications furent les mêmes, je dois donc avoir un problème sanguin !

 

2 ème jour

2 ème jour vendredi : l'opération

Réveil en fanfare à 6 heures, l'équipe de nuit allume toutes les lampes !

Je dormais depuis 23 heures 30 sans somnifères.

La journée la plus difficile à gérer car je ne dois être opérée que vers 14 heures...à jeun.

Nous papotons avec ma voisine qui doit aussi passer sur le bloc en début d'après midi.

Nous passons à la douche avec utilisation de bétadine avec un drap en guise de serviette.

J'apprends que ma collègue reviendra après son opération directement dans sa chambre particulière.

En fait on m'annonce que mon opération est avancée à 11 heures, j'appelle donc Jean Pierre pour lui

dire de venir avant ce soir vers 16 heures !

En effet un jeune homme vient me chercher pour le bloc en fin de matinée. On me monte dans mon

lit.

Il semble y avoir un peu de retard, on me demande d'attendre dans un recoin de couloir.

J'entends des cris, des ordres, bref on m'explique de ne pas m'affoler qu'un patient à un réveil

douloureux.

Le professeur devant m'opérer passe et me demande de patienter, on va préparer la salle d'opération,

désinfection et changement de table d'opération, cette dernière vient de rendre l'âme !

45 minutes pour cette démarche.

Le personnel passe devant mon lit, ils me font un petit signe....et passent.

Enfin une dame (je ne sais jamais si j'ai affaire à une infirmière, un docteur......une couleur de

blouse commune par corps de métier serait plus facile pour identifier notre interlocuteur) me

propose de rejoindre la salle d'opération. Le rythme s'accélère, je ne garde pas longtemps

conscience.

Réveil en salle de surveillance médicale. Tout le monde s'agite autour de moi.

J'émerge difficilement, mais l'agitation me fatigue, je demande à rejoindre ma chambre. Je sais que

mon époux m'y attend. Un aide soignant de service, seul ce jour, passe à côté de moi et accepte de

me reconduire après accord du docteur de garde.

Il est 18 heures lorsque je retrouve le calme dans mon lit à l'étage 9, lit 14 en face de la salle de

réunion du personnel. En arrivant dans le couloir plusieurs personnes m'informent de l'attente

impatiente de Jean Pierre !

Les jeunes viennent de téléphoner, ils viennent d'arriver à Toulouse, je vais pouvoir dormir

tranquille, je suis contente pour eux.

Vers 19 heures fin des visites, je reste donc seule car ma voisine est dans sa chambre particulière.

Je suis confiante l'opération est terminée. Je suis triste d'être seule mais je sens

que je vais dormir. Je n'ai pas mal je ne prends donc pas de morphin

 

1 er jour d'hôpital

Nous arrivons à l'accueil un jeudi vers 15 heures comme indiqué sur la convocation. Nous sommes

bien reçus aux inscriptions mais l'attribution d'un lit semble plus délicate.

En effet la personne qui nous reçoit nous annonce une chambre individuelle, comme nous le

souhaitions. La responsable arrive, celle-ci annule cette affectation, impossible selon les besoins du

service. Elle part durant environ un quart d'heure à la recherche d'un emplacement.

Le planning ne semble pas prêt !!!

Finalement j'ai le choix entre deux lits, un à côté de la porte ou un autre au fond de la chambre, je

prends cette option pour être un peu plus isolée.

Nous prenons donc nos marques, nous sommes seuls pour l'instant. Une personne doit partager

mon univers mais cette dernière refuse de venir dans une chambre double. Finalement vers 17

heures ma binôme arrive de méchante humeur. Cette dame discute avec nous, elle vient du Nord,

dont nous sommes originaires. L'ambiance se détend.

Jean-Pierre part vers 19 heures.

On nous sert un dîner léger pour être au mieux demain, jour de l'opération.

Une aide soignante passe ensuite nous demandant de nous doucher en utilisant de la bétadine

comme savon, opération à renouveler le lendemain !

Le problème est qu'il n'y a plus de serviettes....bref on nous donne un drap de lit à la place.

J'obtempère ce qui n'est pas le cas de ma voisine.

Je me couche ensuite et regarde la TV après avoir mis mes écouteurs.

L'équipe passe prendre notre tension, température et nous propose des somnifères que nous

refusons.

Il est 22 h 30, je m'endors calmement, dans 4 jours je serai sortie.

Je suis partie sereine pour cette opération ayant une des meilleures équipes

chirurgicales françaises. Un peu déstabilisée par l'accueil dans le service cependant !

 

Je vais donc commencer à rédiger mon histoire.

Introduction

Lors d'un banal test Hémocult, je découvre par les résultats ADEMA un saignement « inquiétant »

nécessitant une coloscopie.

Je n'ai aucun symptôme de cancer du colon, aucune fatigue et pas d'amaigrissement. Persuadée

d'être en bonne santé, je prends un rendez vous et pars en croisière comme prévu.

De retour je vais donc faire cette coloscopie, le spécialiste ne semble par croire à un cancer mais par

précaution nous allons réaliser celle-ci.

Je suis de retour dans la chambre de repos permettant d'attendre les résultats après environ 1h30,

mon mari s'impatientait déjà.

Je saigne un peu mais je ne m'inquiète pas. Nous allons pouvoir rentrer chez nous à midi, cela ne

restera qu'un mauvais moment !

Vers 11h30 le spécialiste ayant fait l'analyse rentre l'air grave..un prélèvement sur un gros polype a

déjà eu lieu révélant des cellules cancéreuses.

Le ciel semble me tomber sur la tête, je ne m'attendais pas à cela. J'ai toujours eu de la chance....la

roue tourne.

Deuxième étape prendre un RV avec un chirurgien, ce qui se fait rapidement car je n'aime pas

laisser traîner les décisions.

Bonne nouvelle ce dernier nous explique que l'opération peut se faire par les voies naturelles en

allant sur PARIS.

Finalement rien de bien méchant, j'avais raison de croire en ma bonn

 

 

 

 

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